Quand une histoire nait seule
Petite histoire magique du jour : ce matin je me suis réveillée tôt, trop tôt pour un dimanche, même un dimanche avec répétition de chorale (ce n’est pas que de la chorale, mais faisons simple). Bref, je n’arrive pas à me rendormir, et comme il était trop tôt aussi pour lire (mes yeux n’auraient pas été d’accord de toute façon), j’ai cherché quelque chose à imaginer. J’aime bien traîner au lit en laissant aller mon imagination (j’aime mieux quand ça ne se fait pas à un moment où je devrais dormir). Bon en ce moment c’est un peu frustrant, j’ai tendance à partir en rêveries sur des projets d’avenir complètement impossibles.
Mais là, ce n’est pas tombé sur ça. J’ai eu une idée de personnage. Mais pas comme une Neige, une Shab, une Madfiayu… Non, c’est un personnage très vague, un caractère pas vraiment défini, pas vraiment d’âge, pas de physique précis. Mais ce personnage avait une particularité à partir de laquelle s’est mise à couler tout naturellement une histoire.
Quand je dis tout naturellement, c’est que j’ai eu cette sensation que cette histoire existait en dehors de moi, je n’ai pas eu l’impression de l’inventer, juste de la voir naître. C’était une histoire courte, dès qu’elle est arrivée à sa fin (j’ai vraiment l’impression de n’avoir fait que l’accompagner), je me suis empressée de prendre un cahier et un stylo et j’ai tout noté. Mon réveil a sonné (j’avais répétition je vous le rappelle), j’ai continué à écrire (en regardant anxieusement l’heure qui passait sur mon téléphone), je me dépêchais, il fallait absolument que j’ai fini de retranscrire avant de partir.
Finalement j’ai réussi à tout réécrire, un petit déj à l’arrache, et j’ai été un chouïa en retard, mais j’avais tout écrit. Là, je viens de tout taper sur Word. J’ai donc une petite histoire de 6 pages et quelques lignes (Arial, 11, marges de base). Il ne me reste plus qu’à voir ce que j’en fais. A suivre…
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