« Histoire d’horreur » personnelle
Aujourd’hui c’est Halloween, mais moi, c’est avant-hier que j’ai eu mon gros gros moment de frayeur. Tout commence quand je décide d’aller dans mon dossier sur mon ordinateur où tous mes romans sont enregistrés. Sauf que dans mes documents, pas de tel dossier. Je fouille les autres dossiers sait-on jamais, peut-être l’ai-je déplacé par erreur. Il n’y est pas. Je vais dans mes images (oui j’ai une fâcheuse tendance à ranger autre chose que des images dans ce dossier), notamment dans le dossier où je range toutes les images en lien avec mes romans/ébauches de romans… toujours rien. Je lance une recherche sur tous les titres, aucun ne ressort si ce n’est des images.
Stress, stress, stress.
Evidemment vous vous en doutez bien, je ne garde pas mes romans à un seul endroit, mais tout comme je n’avais plus ouvert ce dossier depuis longtemps, je n’ai plus utilisé la clef usb sur laquelle j’avais ma deuxième sauvegarde de l’ensemble du dossier. Or, j’ai une grosse tendance à la perte régulière des clefs usb. Et celle-ci est particulièrement petite. Et depuis tout ce temps, un déménagement est passé par là et je ne me rappelle pas l’avoir vue à ce moment-là. Bref, vous vous en doutez, je n’ai pas remis la main sur cette clef usb.
Méga, méga, méga stress.
Me vient alors le vague souvenir d’une sauvegarde en ligne. Je fouille mes google doc, rien. Je finis par retrouver une sauvegarde de Un jour, peut-être… C’est déjà bien vous me direz, il était fini, il n’y avait que la relecture à faire. Oui, sauf que celui-là, je savais que je l’avais ailleurs et le reste, je l’avoue, ne se résume pas aux quelques romans ou ébauches de romans dont j’ai pu parler sur ce site (c’est à dire, à tout casser, deux trois). Non, dans ce dossier, il y a en vérité une dizaine de romans commencés, certains déjà pas mal avancés. Donc cette trouvaille ne diminue en rien mon angoisse.
Panique, panique, panique.
Oui, là je l’avoue, on avait de loin dépassé un quelconque stress, pour moi tout était perdu. C’est alors que je me suis souvenue de mon ordi, mon vieil ordi. Celui sur lequel j’ai quasiment tout écrit pour ce qui est des histoires que vous ne connaissez pas encore. Les deux publiés ont encore été écrits sur un autre. Ce mini ordinateur dont j’avais transféré tout le contenu à temps sur un nouveau quand il avait commencé à ne plus fonctionner : il avait d’abord perdu l’usage du pad, puis le clavier s’était mis à ne plus fonctionner et puis finalement il ne s’était plus jamais rallumé, mais à ce moment là, tout avait été bien mis, comme je le disais, en sûreté sur mon nouvel ordinateur. J’ai vérifié, j’ai bien encore tout de cette époque, de mes rares musiques à toutes les images que je récupérais à l’époque sur internet (moins quelques unes, car bon, depuis le temps j’ai commencé à faire du tri…) en passant par mes cours de l’IUT. Pourquoi seul mon dossier de romans à disparu, je ne le sais pas, je ne le saurai sans doute jamais. A vrai dire, mon unique préoccupation en ce moment c’était de retrouver cet ordinateur. Je savais que je l’avais gardé. Je n’avais justement pas pu m’en séparer, car je savais que, quelque part dans son corps mort, subsistait une probable sauvegarde de mes romans, et ayant déjà eu plusieurs épisodes de pertes (pas aussi importants certes), j’avais eu cette envie paranoïaque (pas tant que ça finalement) de le garder.
Gros stress toujours et encore malgré tout.
L‘ordinateur n’est pas dans le placard où je range tout mon matériel informatique et ce qui s’en rapproche. Stress. Est-ce que je l’aurais laissé chez ma mère en déménageant ? Pourquoi l’y aurais-je laissé ? Stress. Je me préparais à m’y rendre sur-le-champ pour fouiller là-bas, quand je me fais le raisonnement suivant : l’ordinateur était gardé pour les romans, il est sûrement rangé avec ma pile de manuscrits de mes débuts, quand j’écrivais mes bouts d’histoire sur papier. Il n’y est pas. Bon j’arrête de vous faire languir il était rangé sur l’étagère juste à côté (et autant vous dire que pendant les minutes qui ont suivi, je l’ai trimbalé avec moi comme si c’était ma bouée). Qu’est-ce que j’ai fait pendant les minutes qui ont suivi ? Je me suis empressée de m’informer auprès d’un ami pour savoir si même s’il ne s’allumait plus, on pouvait récupérer les données comme je le pensais. Oui, on le pouvait.
Mega chute de pression intérieure.
Oui j’avais beau m’en douter, la confirmation d’un tiers a, pour moi, été une première très grosse vague de soulagement. Et mon ami a ce jour-là même fait mieux. Car, certes il ne m’a pas sauvé la vie, soyons raisonnables, même si je tenais à l’évidence énormément et plus que ça à ces fichiers (au point de m’être vraiment détestée de n’avoir fait que deux sauvegardes et non pas quinze-mille, j’exagère à peine). Mais il a sauvé la vie de tous mes personnages, car le jour-même il est passé me récupérer mon ordi et le soir-même il me confirmait que les données étaient en train de s’extraire et que, dedans, il y avait bien un dossier intitulé « mes romans » avec certains titres qui lui disaient quelque chose.
Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci.
Voilà comment se finit mon « histoire d’horreur » personnelle. Bon, il est probable que j’ai perdu quelques petites choses, mais j’ai tellement peu écrit depuis si longtemps que je pense que ces fichiers récupérés sur mon ancien ordinateur sont quasiment ceux que j’avais dans mon dossier mystérieusement disparu. Il ne me reste plus qu’à en faire quinze-mille sauvegardes… bon peut-être pas ne serait-ce car je ne pourrais jamais, à chaque fois, les mettre tous à jour dès que je fais une modification, mais je vais déjà faire deux copies, ne serait-ce que sur cet ordinateur et puis d’autres sauvegardes sur différents supports.
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